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Campagne de mesures SAFIRE !

9 Février 2013 , Rédigé par ActuChem Publié dans #Infos

Une campagne de mesure SAFIRE TC2 Traînées de Condensation et Climat est prévue de se dérouler sur deux périodes, du 30 janvier au 15 mars 2012 puis du 01 au 30 novembre 2013. Elle se déroulera dans les espaces aériens dans lesquels les services ATS sont rendus par le CRNA Sud-Ouest ou par le CRNA Sud-Est.


L'objectif de cette campagne TC2 SAFIRE consiste en l’étude des conditions de formation et d’évolution des traînées de condensation générées par les vols de l’aviation commerciale évoluant en espace aérien supérieur sous régime CAG IFR et leur impact sur le bilan radiatif et la composition de l’atmosphère.


Pour ce faire, un avion Falcon 20 de SAFIRE, sous contrôle CCER, évoluera dans les traînées de condensation persistantes afin d'en étudier le vieillissement.


Une coordination étroite entre les organismes de contrôle co-implantés de la CCER et de la DSNA permettra de garantir la sécurité du trafic.


Source:https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dossier%5Caicfrancea%5CAIC_A_2012_01_FR.pdf

 


 

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W
Thanks for the share about the campaign titled Measurement campaign SAFIRE for educating the people about the environment and clean environment. This a matter of great concern for the people to minimize the pollution and emission in the atmosphere.
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Y
<br /> J'ai un article qui dit qu'il ya une campagne de mesure SAFIRE qui ce déroule en se moment <br /> <br /> <br /> https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dossier/aicfrancea/AIC_A_2013_03_FR.pdf<br />
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D
<br /> Une étude d'une futur post-doc en 2008-2009 : http://www.cnrm.meteo.fr/IMG/pdf/m2_pfe_saunier.pdf<br /> <br /> <br /> 1.2 Description des contrails<br /> <br /> <br /> Un contrail est formé par l'interaction entre les jets des moteurs et les vortex contrarotatifs qui se forment au niveau des ailes d'un avion. Les jets contiennent de la vapeur d'eau qui se<br /> condense sur les noyaux de condensation pré-existants dans l'atmosphère ou émis par l'avion. L'essentiel des particules de glace est formé pendant cette phase de jet, première phase de vie des<br /> contrails qui dure une vingtaine de secondes. Ensuite, la dynamique des vortex les entraîne vers le bas. C'est la phase de vortex qui dure environ une minute et entraîne le sillage principal vers<br /> le bas. Une centaine de secondes après leur formation, les vortex se cassent et génèrent de la turbulence. On entre alors dans la phase de dissipation qui dure typiquement une quinzaine de<br /> minutes. La taille et la densité numérique des particules de glace, jusqu'alors assez homogène, se diversie selon la position des particules (voir [10]). Une fois que l'inuence de l'avion sur le<br /> mouvement des masses d'air dans et autour de la traînée de condensation ne se fait plus sentir, on entre dans la phase de diusion. Le sillage est alors soumis uniquement aux diérentes<br /> interactions avec l'atmosphère, comme la turbulence atmosphérique et la stratication. En moins d'une demi-heure, si l'humidité de l'air est assez faible, les particules de glace dans la traînée<br /> s'évaporent complètement. Dans le cas contraire, la condensation continue, avec un taux de croissance des particules dépendant du taux d'humidité et de la position des particules dans le sillage.<br /> Au bout d'une heure environ, le contrail s'étend et sa structure linéaire disparaît. Des mesures granulométriques des distributions des particules de glace ont montré que les contrails âgés ont<br /> des distributions de particules proches de celles des jeunes cirrus : le rayon moyen des particules varie typiquement entre 40 et 100 μm et la densité de particules est de l'ordre de 106 m−3. Une<br /> description plus détaillée de l'évolution des contrails en cirrus est donnée dans l'article de F. Schröder et al. [13].<br /> <br /> <br /> 1.1 L'état d'avancement de la recherche sur le sujet<br /> <br /> <br /> L'impact des avions sur l'environnement atmosphérique intéresse les chercheurs en physico-chimie de l'atmosphère et climatologie depuis plus de vingt ans. Il a fait l'objet d'un rapport spécial<br /> du GIEC (Groupement d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) en 1999 [11]. Cet impact prend plusieurs formes, via l'émission d'espèces chimiques comme le CO2 ou les NOx mais aussi<br /> de particules de suie qui peuvent servir de noyaux de condensation pour la formation de contrails (immédiatement après émission dans le jet de l'avion) ou plus généralement pour la formation de<br /> nuages naturels dans l'atmosphère polluée par les avions.<br /> <br /> <br /> Les contrails agissent sur le bilan radiatif terrestre en réfléchissant le rayonnement solaire incident, donc en réduisant le rayonnement solaire reçu au niveau du sol, et en augmentant l'eet de<br /> serre pour le rayonnement terrestre (infrarouge). Ces deux effets sont antinomiques et l'effet net dépend donc de leur importance relative. Si le forçage radiatif global des contrails au sommet<br /> de l'atmosphère donné par le GIEC paraît très faible (0.010 W.m−2), l'incertitude demeure importante et le GIEC estime que le niveau de compréhension du forçage radiatif des contrails est faible<br /> [5]. En eet, l'effet radiatif des contrails dépend non seulement de leur nombre et leur taille mais également de leur composition micro-physique (distribution, forme et densité numérique des<br /> particules de glace), de leur géométrie et de leur altitude de formation.<br /> <br /> <br /> Les enjeux d'une meilleure évaluation de l'impact des contrails sont d'autant plus importants que le trac aérien a considérablement augmenté au cours des dernières dé-cennies. Si les progrès de<br /> conception des moteurs ont permis de maintenir les émissions de particules à un niveau stable, le nombre de traînées a augmenté, accentuant l'impact (qu'il soit positif ou négatif) des contrails<br /> sur le bilan radiatif terrestre. Ainsi G. Rädel et K. Shine estiment à partir de données aéronautiques que la couverture nuageuse dûe aux contrails a été multipliée par deux sur une zone couvrant<br /> l'Europe et le Nord-Est de l'Océan Atlantique [12]. A titre d'exemple purement visuel, la gure 1 est une image satellite prise par MODIS au-dessus du Sud-Est des Etats-Unis en octobre 2003. Elle<br /> montre le nombre de traînées de condensation présentes sur le ciel américain.<br />
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D
<br /> http://www.aerorecherchecorac.com/uploads/fileupload/7-05-2012/CORAC_RTE_Seminaire_2012.pdf<br />
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D
<br /> http://www.senat.fr/opecst/biographies_conseil_scientifique/cariolle_daniel.pdf<br /> <br /> <br />  <br />
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