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1ère expérience de Géo-ingénierie grandeur nature ! (Officiellement)

2 Septembre 2011 , Rédigé par ActuChem Publié dans #Infos

Tous les moyens sont bons pour lutter contre l’augmentation des températures. Les chercheurs se triturent les neurones pour trouver LE remède miracle. Parmi eux, des scientifiques britanniques des universités d’Oxford, Cambridge, Bristol et Reading se sont mis en tête d’injecter de fines particules dans la stratosphère pour refroidir la planète !


Radicale et qui paraît de prime abord relever d’un film de science-fiction, cette méthode pourrait cependant devenir réalité dans les années à venir, sous réserve d’expérimentations concluantes et que Londres, qui a déjà subventionné la démarche à hauteur d’un million six cent mille livres (environ un million huit cent mille euros), continue d’y croire. Le déploiement à vingt kilomètres au-dessus de la surface de la Terre d’un ballon captif de cent à deux cents mètres de diamètre – soit celui du stade de Wembley (Grande-Bretagne) (!) – relié à un bateau par un immense tuyau est-il une lubie ? Dans le cas contraire, ledit ballon pourrait-il vraiment disposer des mêmes capacités de refroidissement qu’un volcan après éruption en empêchant les rayons du soleil d’atteindre la surface de la Terre, comme le soutiennent les initiateurs du projet ?

 

Un_ballon_tuyau_pour_vaincre_le_rechauffement_climatique_1_.jpg

 

Ces derniers vont d’abord tester un modèle réduit de leur dispositif et stabiliser à un kilomètre d’altitude – dans un lieu tenu secret – un ballon qui « pschittera » des particules d’eau pure, de sorte à jauger la faisabilité technique de leur ambitieux dessein. Si cette première étape est franchie, il s’agira ensuite d’évaluer les possibilités de diriger un ballon de la taille du produit fini envisagé ainsi que sa capacité de pulvérisation à une hauteur près de deux fois supérieure à l’altitude de croisière d’un avion de ligne. L’impact du rayonnement solaire sur le système sera lui aussi étudié.


Le tuyau serait « comme un tuyau d’arrosage », rapporte Hugh Hunt, professeur d’ingénierie à Oxford, à ceci près que la vitesse d’injection des particules pourrait être contrôlée.  Le poids de l’invention, lui, équivaudrait à celui de plusieurs autobus à deux étages.


Séduisant sur le papier, ce projet de « volcan artificiel » indispose cependant des ONG américaines et britanniques qui craignent un impact néfaste sur les précipitations et, par ricochet, sur l’approvisionnement alimentaire. Président d’ETC Group Canada, une association qui plaide pour un développement socialement responsable de la technologie, Pat Mooney s’est offusqué d’une « gigantesque perte de temps et d’argent qui démontre le mépris du gouvernement britannique à l’égard du processus onusien » et a appelé à arrêter immédiatement les frais. Ancien président de la Royal Society, Sir Martin Rees défend quant à lui le principe de la géo-ingénierie à grande échelle.


Pour l’heure, c’est lui que les autorités ont choisi d’écouter…

 

Source:http://www.zegreenweb.com/sinformer/un-volcan-artificiel-pour-limiter-les-effets-du-rechauffement-climatique,38695

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K
<br /> <br /> Ils n'auront pas le temps d'arriver à cela....<br /> <br /> <br /> <br />
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