Qualité de l’air français : un constat inquiétant
Aucune amélioration, et même une dégradation sur certains polluants, tel est le constat du dernier rapport du Ministère de l’Ecologie sur la qualité de l’air 2009.
Alors que l’OMS rapporte que la mauvaise qualité de l’air serait à l’origine de 42.000 morts prématurées en France chaque année
(quand même !), les études de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), de l’Institut national de l’environnement industriel et des
risques (INERIS), ainsi que des associations de surveillance de la qualité de l’air font part de résultats inquiétants.
Pour lire la suite de l'article se focalisant sur la pollution provenant principalement des voitures (oui oui la pollution de
l'air c'est de votre faute ! vous avez qu'à vous déplacer en vélo... Les miliers d'avions qui volent eux ils comptent pas...), c'est ici.
Voyons maintenant un peu plus en détail ce rapport :
Les métaux lourds :
La suppression de l’utilisation de plomb tétraéthyle dans les essences depuis le 1er janvier 2000
a conduit à une division par trois des émissions de plomb dans l’air en 4 ans. Dans la plupart des agglomérations, la moyenne annuelle des concentrations de plomb est de l’ordre de 0,03 mg/m3,
c’est-à-dire à la limite de précision de
la mesure ; elle est toujours très inférieure à la valeur limite fixée à 0,5 mg/m3 en moyenne annuelle. La concentration la plus élevée a été enregistrée sur un site industriel dans la commune de Toulouse (0.235 μg/m3 en moyenne annuelle). Les autres métaux lourds (cadmium, nickel, arsenic et mercure), réglementés par la directive
du 15 décembre 2004, sont mesurés sur environ 40 sites de prélèvement en France (hors mercure).
Les résultats montrent que les moyennes annuelles sont inférieures aux valeurs cibles (hors mercure qui ne dispose pas de valeur cible), à l’exception du site industriel des Ancizes en Auvergne qui enregistre pour le nickel une moyenne annuelle de 49 ng/m3, en augmentation par rapport à 2008.
la mesure ; elle est toujours très inférieure à la valeur limite fixée à 0,5 mg/m3 en moyenne annuelle. La concentration la plus élevée a été enregistrée sur un site industriel dans la commune de Toulouse (0.235 μg/m3 en moyenne annuelle). Les autres métaux lourds (cadmium, nickel, arsenic et mercure), réglementés par la directive
du 15 décembre 2004, sont mesurés sur environ 40 sites de prélèvement en France (hors mercure).
Les résultats montrent que les moyennes annuelles sont inférieures aux valeurs cibles (hors mercure qui ne dispose pas de valeur cible), à l’exception du site industriel des Ancizes en Auvergne qui enregistre pour le nickel une moyenne annuelle de 49 ng/m3, en augmentation par rapport à 2008.
Les sources principales d’émissions de HAP sont le résidentiel et le tertiaire (68 %), avec tout
particulièrement le chauffage au bois, et le transport routier (25 %) (données 2008 du CITEPA). Il est à souligner que la problématique des HAP touche particulièrement les vallées qui sont
concernées par des émissions industrielles, avec l’utilisation importante du chauffage au bois et les conditions climatiques qui bloquent la dispersion des polluants en
hiver.
Effets sanitaires :
Dans l’air, les métaux lourds sont présents sous forme de particules à l’exception du mercure qui est principalement gazeux. Ces polluants s’accumulent dans l’organisme et peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales, hépatiques, respiratoires, etc. Leur dépôt sur les surfaces (sols, eaux, etc.) conduit également à une contamination de la chaîne alimentaire.
Les HAP sont des composés organiques toxiques et persistants dans l’environnement dont la molécule comporte au moins deux noyaux benzéniques. On y trouve des composés tels que le benzo(a)pyrène qui est cancérigène. Certains HAP peuvent également affecter le système immunitaire.
Comme vous avez pu le remarquer, ce rapport officiel a oublié
malencontreusement de mentionner l'aluminium et le baryum comme métaux lourds pollueurs. Et n'a donc pas fait les analyses nécessaires pour vérifier si leur taux dans l'air était
normal...
Bref on nous culpabilise une fois de plus en occultant les vrais
problèmes. Car la pollution de l'air est due aussi au trafic aérien.
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