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Le CFR parle Géo-ingénierie !

26 Novembre 2010 , Rédigé par ActuChem Publié dans #Géo-Ingénierie

Voici une partie d'une conférence du CFR traitant de la Géo-ingénierie. Je traduirai peut être une seconde partie.

 

 

Donc si l'on résume un peu ce qui y est dit :

 

L'atmosphère agit comme une baignoire et donc se remplit plus vite qu'elle ne se vide. L'activité humaine accélère de manière significative l'apport de CO2 dans l'atmosphère qui contrairement à d'autres (dioxyde de soufre, etc) reste très longtemps en suspension (100ans). Ce qui tend à un forçage radiatif positif (voir définition plus bas) et donc la planète absorbe plus d'énergie (solaire) qu'elle n'en émet. Ce qui provoque un déséquilibre climatologique et peut amener à une rupture.

 

Il y a donc deux solutions :  absorber moins ou émettre plus

 

Absorber moins revient à diminuer l'émission de CO2 dans l'atmosphère (Protocole de Kyōto), le problème c'est que c'est pénalisant pour le pays et revient chère.

 

Émettre plus revient à répandre dans l'atmosphère de fines particules pour créer un "voile" réfléchissant qui à pour but d'émettre plus de lumière vers l'espace et donc de tendre vers un forçage radiatif négatif. Cette technique est peu chère et "facile" à mettre en oeuvre mais les conséquences secondaires sont méconnues. De plus, la technique doit être utilisée sur une très longue période (plusieurs siècles) sans interruption au risque de voir une hausse très nette des températures et donc une catastrophe sur l'écosystème. 

 

Il y a bien sûr d'autres techniques envisagées pour émettre plus mais elles sont secondaires (ou utilisées pour faire diversion je pense).

 

La question à se poser est donc : Quelle solution va être ou est utilisée ?

 

Voici pour y voir encore plus clair un tableau des propositions en fonction de leur efficacité et de leur coût :

 

geoengineer2_gra466.gif

temperat_mit_inf466.gif

Je vous laisse déduire quelle technique est la plus avantageuse...


Forçage Radiatif :

 

En climatologie, le forçage radiatif est approximativement défini comme la différence entre l'énergie radiative reçue et l'énergie radiative émise par un système climatique donné. Un forçage radiatif positif tend à réchauffer le système (plus d'énergie reçue qu'émise), alors qu'un forçage radiatif négatif va dans le sens d'un refroidissement (plus d'énergie perdue que reçue).

Ce terme prend une définition légèrement différente et possède une importance capitale dans les questions liées aux changements climatiques. A température constante, la terre émet autant d’énergie qu’elle en reçoit ; et un peu plus ou un peu moins lorsque la température change. Or de très nombreux facteurs interviennent dans les échanges d’énergie entre la terre et l’espace. Pour simplifier l’analyse des impacts de chacun de ces facteurs, le concept de forçage radiatif est utilisé par les scientifiques pour mesurer la propension d'un de ces facteurs à garder sur Terre l’énergie provenant du soleil ou à la renvoyer dans l’espace. Par exemple un chiffre positif pour un gaz à effet de serre signifie que celui-ci contribue à réchauffer l’atmosphère en renvoyant des infrarouges vers la Terre, et un chiffre négatif pour les aérosols signifie que ces particules, en empêchant le rayonnement solaire d’atteindre la terre, contribuent à la refroidir. Le forçage radiatif, appliqué au réchauffement climatique, mesure donc la propension d’un facteur à perturber l’équilibre énergétique de la Terre (Voir partie "Usage par le GIEC")

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