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La NASA lancera un nouveau satellite afin d'étudier les particules fines !

23 Février 2011 , Rédigé par ActuChem Publié dans #Infos

La NASA lancera un nouveau satellite afin d'étudier les particules fines

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LOS ANGELES, États-Unis — L'agence spatiale américaine, la NASA, doit bientôt procéder au lancement de son plus récent satellite, une mission de 424 millions $ US destinée à analyser les particules émises par les volcans, les feux de forêt, les cheminées d'usines et les tuyaux d'échappement.

 

Le satellite Glory doit décoller avant l'aube, mercredi, du pas de tir de la base aérienne de Vandenberg, en Californie, à bord d'une fusée Taurus XL. Une fois que l'engin aura atteint une altitude d'environ 700 kilomètres, il rejoindra un groupe de satellites qui recueillent des données climatiques depuis des années.

 

Sa principale tâche sera d'étudier les particules fines présentes dans l'air, connues sous le nom d'aérosols. Plus petites que le diamètre d'un cheveu humain, ces particules omniprésentes peuvent se déplacer sur de grandes distances autour du globe, et sont largement responsables des ciels brumeux.

 

Les scientifiques en savent très peu sur les aérosols et leur effet sur le climat. Une meilleure compréhension de ces particules est nécessaire pour améliorer les modèles climatiques.


Au cours du siècle dernier, les températures moyennes ont augmenté d'environ 0,78 degrés Celsius dans le monde. Les scientifiques blâment le dioxyde de carbone, provenant principalement de la combustion du charbon, du pétrole et d'autres combustibles fossiles, comme la principale cause du réchauffement climatique.


À la différence des gaz à effet de serre, qui demeurent dans l'atmosphère pendant des années, les aérosols possèdent une durée de vie de quelque semaines seulement. Il est donc beaucoup plus difficile de mesurer leur concentration.

 

Environ 90 pour cent plupart des aérosols proviennent de sources naturelles telles que la cendre volcanique, la poussière du désert et la fumée des feux de forêt. Le reste est produit par l'activité humaine.


Les aérosols peuvent agir à la fois sur le réchauffement et le refroidissement de la planète, selon leur couleur et leur composition chimique. Ils peuvent ainsi favoriser le refroidissement en dispersant la lumière vers l'espace, ou absorber l'énergie solaire et ainsi réchauffer l'atmosphère.


Des dizaines de satellites ont étudié les aérosols au cours des 50 dernières années. Mais Glory est conçu pour effectuer les mesures les plus précises possible à partir de l'espace en étudiant la zone de distribution des aérosols et leurs nombreuses propriétés.

 

En plus de surveiller les aérosols dans l'atmosphère, Glory observera également les changements dans l'activité solaire pour déterminer l'effet du Soleil sur le climat.


Le satellite sera lancé par une fusée Taurus XL à quatre étages construite par Orbital Sciences. Cette mission marque le retour en vol des fusées Taurus XL, après un échec en 2009 qui a causé la perte d'un satellite de la NASA devant étudier les changements climatiques.

 

Glory, qui pèse environ la moitié d'une Beetle de Volkswagen, sera en fonction pendant au moins trois ans. Le chassis de l'engin spatial a été recyclé d'un projet qui n'a jamais vu le jour, et il a dû être modifié pour accueillir les deux principaux instruments de la mission.

 

La mission devait débuter en novembre dernier, mais un problème avec les panneaux solaires a retardé le lancement de trois mois. Une fois en orbite basse, Glory rejoindra une série de satellites déjà à l'oeuvre pour étudier le climat.


Le nom inhabituel de l'engin spatial provient d'un phénomène atmosphérique causé par la diffusion de la lumière solaire à travers des gouttes d'eau dans un nuage.

 

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