Chemtrails ou Contrails ?
CHEMTRAILS OU CONTRAILS ?
par Edward Griffin
Traduction de l'anglais par Hélios :
Posté le 25 août 2010 par Clare Swinney
J'ai eu l'occasion cette semaine de revoir des vidéos clips qui seront intégrés dans le documentaire actuellement en cours de fabrication, intitulé "Que vaporisent-ils sur terre ?" ; une investigation sur les chemtrails et la géoingénierie ». Il sera produit par Reality Zone. Les clips se
composent d'une série d'interviews de personnes de la rue où l'on demande ce que les gens pensent des traînées d'avion blanches et tourbillonnantes qui quadrillent le ciel et
l'embrument. Ce qui m'a amusé le plus, ce n'était pas ce qu'ils en pensaient, mais le fait que la plupart des gens n'en a jamais rien pensé. Ils n'y voient rien d'inhabituel et ne se sentent pas
vraiment concernés. Ils pensent que ce ne sont que des traînées de vapeur d'eau inoffensives qu'on appelle des contrails. Pourquoi s'en inquiéter ?
Il m'a semblé évident que pour toute discussion sur ce sujet, le premier problème à résoudre est la différence entre contrails et chemtrails. Si tout ce
qu'il y'a dans le ciel est de l'inoffensive vapeur d'eau, alors pourquoi s'en faire ?
LES CONTRAILS DATENT DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Les contrails ne sont pas nouveaux. On les voyait couramment durant la 2ème guerre mondiale derrière les bombardiers et les avions de combat. On peut les
voir sur internet dans les actualités de l'époque et sur les photos des missions de combat. Ces traînées ressemblent à ce que nous voyons dans nos cieux aujourd'hui, mais elles comportent
plusieurs différences importantes.
Les vrais contrails, comme ceux de ces avions, se composent de la vapeur des pots d'échappement qui gèle en donnant des cristaux de glace au contact de l'air
très froid. Nous voyons des nuages de petits cristaux glacés. Si l'air ne gèle pas en-dessous, il n'y aura pas de traînées.
LES CONTRAILS PERSISTANTS ONT BESOIN D'AIR FROID ET D'HUMIDITÉ
L'aspect le plus important n'est pas la présence des traînées mais leur persistance dans le temps. Si elles sont bien formées, leur durée dépend de la
teneur en humidité de l'air. Si l'air est humide, les cristaux tendent à subsister. En cas d'air sec, ils sont vite absorbés et dissipés. Nous pouvons en conclure qu'il faut deux conditions pour
la persistance des contrails sur de longues distances : 1) l'air doit être gelé en-dessous et 2) il doit être humide.
La teneur en humidité de l'atmosphère décroît quand l'altitude augmente. En haute altitude l'air est raréfié, parce qu'il y a beaucoup moins de pression
qu'en basse altitude. Il ne peut contenir autant d'humidité. Les hautes altitudes sont plus sèches que les basses altitudes. Bien que des nuages puissent survivre pendant de courtes périodes à
27.000 pieds (8km) ou même à 30.000 pieds (9km), c'est rare. La plupart se trouvent en-dessous de ce niveau.
LES CIRRUS NE SONT PAS EN CAUSE
Les nuages cirrus sont un
cas à part, mais ils ont des caractéristiques uniques qui les distinguent des traînées d'avions. Les officiels prétendent parfois que ce que nous voyons sont des cirrus, il est donc
important de connaître les différences. En voici quelques-unes :
1) Les cirrus pointent de manière typique dans la direction du vent à leur altitude, habituellement d'ouest en est. Les
traînées d'avion pointent vers plusieurs directions dans le même ciel.
2) Les cirrus sont typiquement fin et semi-transparents, alors que la plupart des chemtrails sont épais et
laiteux.
3) Les cirrus sont habituellement duveteux et pelucheux dès leur début- c'est comme cela qu'ils démarrent- alors que ce
que nous voyons aujourd'hui provenir des avions ressemble à des panaches tourbillonnants.
Une fois compris ces différences entre cirrus et chemtrails, il est impossible de confondre l'un avec l'autre.
POURQUOI EXISTAIT-IL DES CONTRAILS PENDANT LA 2ème GUERRE MONDIALE ?
Appliquons ces connaissances aux photos de contrails de la 2ème guerre mondiale. Nous savons que ces vols devaient se dérouler dans de l'air très froid avec
un fort taux d'humidité. Comme nombre de ces missions furent faites en Europe pendant les mois d'hiver, les besoins en air froid étaient facilement satisfaits, même à basse
altitude.
Certains bombardiers étaient capables de voler à 30.000 pieds (9km), mais ils n'étaient pas pressurisés, on évitait donc ces altitudes à cause du froid
intense et des effets des basses pressions sur l'équipage. Les pilotes de bombardiers utilisaient des signaux optiques pour viser leurs cibles, ce qui exigeait également une faible altitude pour
la précision des tirs de bombes. L'altitude typique des bombardiers de combat durant la 2ème guerre était de 21.000 (6.4km) à 27.000 pieds (8km), quelquefois plus bas. Une forte humidité est
commune aux basses altitudes des missions de bombardement, et il n'est donc pas surprenant de voir de véritables contrails dans les photos et les films d'époque, surtout durant les mois
d'hiver.
EN QUOI LES TRAÎNÉES DU CIEL D'AUJOURD'HUI SONT-ELLES DIFFÉRENTES ?
Les traînées d'aujourd'hui diffèrent de ces contrails de plusieurs manières. Actuellement, elles sont vues presque toujours au-dessus de 34.000 pieds (10km) où l'air est très sec.
A ces altitudes, les vrais contrails sont rapidement absorbés dans l'atmosphère sèche. Dans de nombreux cas ces traînées sont observées dans le désert ou les régions proches et même au niveau du
sol, il n'y a pas assez d'humidité pour que la vapeur subsiste. Tout ceci signifie que les traînées en haute altitude s'étirant d'un horizon à l'autre sont un phénomène entièrement différent.
Elles ne peuvent être de simples contrails et nous posons la question : Que vaporisent-ils sur terre ?
TRACÉS DES VOLS
Regardons au-delà des notions de physique des températures et d'humidité et observons quelque temps ces traînées dans le ciel. Laissant d'immenses
panaches derrière elles, il est facile de suivre les tracés de vol. La plupart voyage en ligne droite, mais aucun pilote de ligne ne vous dira qu'un nombre significatif de ces tracés de vol sont
contraires aux couloirs normaux et vont même contre les règlements de la FAA (administration fédérale de l'aviation). Nous avons dans notre collection des vidéos qui montrent des chemtrails
virant à 90°, repartant en arrière à 180° et dessinant même des S. Ce ne sont pas des manœuvres militaires et les avions commerciaux ne volent pas dans ces schémas. Il nous faut donc demander :
que vaporisent-ils sur terre ?
RÉSIDUS VENANT DU CIEL
Les détracteurs peuvent normalement concocter une explication à peu près plausible pour tout ce qui a été mentionné jusqu'ici, mais on ne peut échapper à la
réalité des analyses chimiques concernant l'eau de pluie, la neige et l'absorption par les plantes, de composés d'aluminium, de baryum, de strontium et de métaux similaires qui représentent des
risques élevés pour l'environnement et la santé. Certains composants sont naturels pour le sol mais pas aux taux élevés où on les trouve aujourd'hui, suivant presque toujours aussitôt des
épandages de plusieurs jours ou plusieurs semaines. Même en laissant de côté les échantillons de sol, quand on découvre des concentrations élevées de ces produits chimiques dans l'eau de
pluie et la neige, ce qui devient aujourd'hui matière à record, il n'existe au-delà aucune explication, sauf qu'ils proviennent du ciel et il faut demander encore, encore et encore : que
vaporisent-ils sur terre ?
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